La colère

Ressentir une émotion va nous permettre de nous mettre en mouvement vers l’extérieur. elle va être notre carburant pour la mise en action. Dans ce numéro nous allons parler de la colère.

C’est l’émotion qui est la moins bien acceptée car elle est beaucoup jugée. c’est également “le mouvement de l’âme le plus difficile à maîtriser”. La colère est la 2e étape du deuil. Après le déni, on va alors protester contre l’inéluctable comme pour rétablir le lien rompu.

Le message de la colère : quelqu’un ou bien nous même a violé une règle ou une norme qui est importante pour nous. c’est une réaction à quelque chose que l’on trouve injuste qu’on se sent alors frustré.

La colère va nous permettre de connaître et de poser nos limites à la fois corporelles, psychologiques et sociales. dans le même temps elle va nous permettre de nous affirmer. Elle nous permet donc de nous alerter sur nos besoins qu’ils  soient psychique ou physique et ainsi d’harmoniser nos relations avec les autres

Attention à ne pas confondre colère et violence

Chaque vague va chevaucher la précédente faisant monter le niveau d’excitation de notre organisme au maximum. En gros, la colère se nourrit de la colère, et chaque bouffée de colère étant plus violente que la précédente

C’est à ce moment-la que peut survenir la fureur, car a ce stade on ne pardonne plus et on devient irraisonné, obnubilé par des idées de vengeances.

Lorsque l’on est en proie à la fureur, nous ne sommes plus guidée de manière cognitive, nous allons alors retrouver ses réactions les plus primitives car c’est le système limbique qui va prendre le pouvoir et ainsi toujours selon zillman « entretenir une illusion de puissance et d’invulnérabilité susceptible d’inspirer et de faciliter l’agression ».

Quelles sont les solutions ?

Déjà pour pouvoir agir il est essentiel de comprendre le processus par lequel la colère se déclenche et s‘amplifie.

Une fois conscient de ce processus, l’idée va être de désamorcer le plus tôt possible le processus en contestant les pensées ou perceptions qui déclenchent la montée en puissance de la colère.

Ce qui suit est efficace pour des colères modérées car lorsque l’on a atteint le niveau de la fureur nous n‘avons plus la capacité de penser normalement.

En changeant de perspective et en reconsidérant sous un angle plus positif la situation, nous avons la possibilité de calmer l’irritation.

Pour cela nous pouvons essayer de saisir au vol et en pleine conscience les pensées hostiles dès qu’elles apparaissent et de les écrire. Il devient alors possible de les réévaluer voir même de les changer.

Pour cela, on peut aller voir quelle règle importante, pour nous, n’a pas été respectée. Et ainsi questionner l’interlocuteur pour connaître ses intentions, dans sa réalité peut-être que ce qui s’est passé est normal et nous permettra ainsi! de changer d’angle de perception.

Exprimer ses limites (ceux à quoi je dis oui, ce à quoi je dis non).

Une deuxième astuce va être de faire redescendre la pression au

niveau physiologique en laissant passer la poussée d’adrénaline.

Pour cela, le meilleur moyen va être de détourner l’attention pour modifier son humeur. le fait de se distraire va permettre d’interrompre l’enchaînement des pensées agressives

Et que faire du coup ?

Tice a démontré que ces actions interfère avec les pensées en boucles mais que manger ou faire des achats soi-même est beaucoup moins efficace.

Ressentir la colère sans se laisser diriger par elle.